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Oméga W40k est un blog privé, qui a pour but de rassembler l'ensemble des documents et informations concernant la campagne Dark Heresy et les JDR dans l'univers Warhammer 40000 que je masterise.

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FRED

vendredi 21 mars 2014

Sibellus



La ruche SIBELLUS

C’est la plus ancienne cité de Scintilla et sa fondation est presque certainement antérieure aux invasions d’Angevin. Sa silhouette colossale, large de huit mille kilomètres, domine les plaines côtières et les basses terres du bloc continental nord. Là où son énorme flanc étagé en une multitude de terrasses touche à la côte elle-même (formant une ceinture de cinq cents kilomètres de long), il se déverse pardessus les falaises de granit noir comme une succession d’énormes corniches glaciaires. La population de Sibellus est deux fois plus importante que celle de Tarsus, sa « jumelle ». Comme la quasi-totalité des ruches impériales, Sibellus se compose d’un extraordinaire amoncellement d’éléments architecturaux hétéroclites. D’innombrables générations y ont ajouté leurs propres embellissements en couvrant toutes les surfaces disponibles de gargouilles, de fresques, de colonnades et de mosaïques. La hautespire de la ruche est un étincelant assemblage de merveilles, tandis que la moyenne-ruche et même la sous-ruche sont parsemées d’antiques statues tombées de leurs piédestaux et d’anciens temples, autrefois consacrés à la richesse et au pouvoir, et aujourd’hui en ruines. Les habitants des niveaux intermédiaires vivent dans des logements délabrés bâtis à l’intérieur des carcasses vides de grandes demeures ou de vastes basiliques. Tous les jours, ils s’acheminent péniblement vers leur dur labeur en longeant d’imposantes avenues bordées de statues abattues. Les résidents de la sous-ruche, eux, habitent des tanières creusées dans les yeux de gigantesques têtes de pierre ou des masures agglutinées autour des fûts brisés des colonnes de temples en ruines.




C’est le long des reliefs déchiquetés de la côte océanique que le panorama de la ruche est le plus spectaculaire. La ruche se déploie, on peut même dire qu’elle cascade, par-dessus d’immenses falaises de granit noir férocement cinglées par les tempêtes à la mauvaise saison. Le palais de la Lumière, qui constitue une cité à lui seul, se dresse sur une monumentale colonne rocheuse qui surgit de l’océan, à quelques encablures de la côte. Il est relié à la cité-ruche par un unique pont de pierre cyclopéen employé lors des cérémonies, ainsi que par une multitude de ponts de cordes et une flottille de petites embarcations qui transportent les visiteurs à l’estomac solide sur les eaux tourmentées et parsemées de débris du bras de mer. Des centaines d’ascenseurs plus ou moins vétustes montent à l’assaut des falaises et de la colonne de pierre qui supporte le palais, et l’on peut apercevoir les cahutes des passeurs et des pêcheurs, accrochées à la façade rocheuse comme des berniques. La masse de la ruche Sibellus surplombe les falaises environnantes, s’élevant à une altitude plusieurs fois supérieure à celle des falaises et jetant une ombre permanente sur les eaux et les promontoires environnants.

Sites remarquables


Le monument le plus extraordinaire de Sibellus est sans conteste le palais de la Lumière où réside la cour fastueuse du gouverneur de secteur Marius Hax. On pense que ce palais, comme la titanesque colonne de pierre sur laquelle il est bâti et qui s’élève des flots tumultueux de l’océan, est beaucoup plus ancien que la ruche Sibellus ou même que n’importe quoi d’autre sur Scintilla. Le palais ressemble à une immense fleur de pierre dont les pétales de granit se rejoignent et se chevauchent pour former un immense dôme tandis que les nombreuses arches servent de portes. Il est pavoisé de centaines de bannières aux couleurs des grandes institutions et des nobles maisons de Scintilla. Certains seraient prêts à tuer pour avoir l’honneur de voir leur bannière s’agiter au vent sur le dôme du palais.

Le bastion de Porphyre est un autre monument spectaculaire. Cette tour élancée, faite d’une pierre violine presque noire, est située au point le plus élevé de la ruche Sibellus et abrite le quartier général des astropathes de Scintilla. Le chœur astropathique de Scintilla regroupe environ une demi-douzaine d’astropathes et c’est la plus importante concentration de ces puissants psykers qui existe dans le secteur Calixis. Ils sont dirigés par le maître astropathe Xiao. Ces astropathes sont l’unique instrument qui permet au secteur Calixis de rester en contact avec les autres secteurs. Sans eux, le secteur serait coupé du reste de l’Imperium. Tous ceux qui désirent transmettre un message par leur intermédiaire doivent se rendre au bastion en personne, gravir la spirale apparemment sans fin de l’escalier de la tour et, une fois au sommet, présenter leur requête au maître astropathe Xiao. Chaque astropathe utilise sa propre méthode pour visualiser et transmettre les messages ; ils ne quittent jamais les clochetons et les tours envahis de courants d’air du bastion et passent leur temps à pratiquer d’intenses exercices mentaux ou à étudier inlassablement les grimoires du Code symbolique. À part les quelques serviteurs qui sont là pour les assister, les astropathes sont les seuls résidents du bastion.

Les domaines de l’Inquisition


Le troisième monument remarquable de la ruche est le Tricorne, le palais de l’Inquisition, situé à l’extrémité nord de la ruche. Il s’agit d’un sombre trio de tours à la façade austère qui abrite le quartier général du grand conseil du conclave Calixis ; en d’autres termes, il s’agit du siège administratif de l’Inquisition dans le secteur. Depuis les temps les plus reculés, l’Inquisition constitue des conclaves qu’elle installe dans chacun des secteurs de l’Imperium, en leur donnant tout pouvoir d’agir sur leur région. Chaque conclave de secteur est dirigé par un seigneur inquisiteur d’un mérite irréprochable, choisi par les hauts seigneurs de l’Inquisition sur Terra. Désigné voilà deux cents ans, Aegult Caidin est le seigneur inquisiteur du conclave Calixis. Malgré le respect qu’il témoigne au gouverneur du secteur, Caidin ne reconnaît aucune autre autorité que celle des hauts seigneurs de la lointaine Terra. Depuis le palais du Tricorne, il supervise la politique générale et les activités des inquisiteurs qui se trouvent sous son commandement, ainsi que celles des diverses cabales spécialisées constituées par des inquisiteurs envoyés en mission pour répondre à des « circonstances particulières ».

Le seigneur inquisiteur apparaît rarement en public. On raconte qu’il préfère préserver le secret de son identité, même en présence de ses assistants et de ses alliés proches, afin de conserver la liberté d’opérer en paix, sans être reconnu. Personne ne connaît son âge véritable.
Le seigneur inquisiteur Caidin préside le grand conseil du conclave Calixis, un directoire composé de soixante-dix inquisiteurs de haut rang appartenant aux trois ordos, qui orchestre et surveille l’action de l’Inquisition à travers tous les territoires du secteur. Selon certaines estimations, le personnel de l’officio du Tricorne se composerait d’environ huit mille serviteurs de l’Inquisition, depuis les plus humbles scribes et archivistes jusqu’aux savants et technoadeptes spécialisés. Une armée inquisitoriale, de taille modeste mais puissamment armée, est en garnison au Tricorne et des vaisseaux spatiaux appartenant à l’Inquisition stationnent en permanence en orbite élevée au-dessus de Scintilla, permettant ainsi un déploiement rapide en cas de nécessité. D’après certaines rumeurs, mais cela n’a jamais été confirmé, le Tricorne possèderait même son propre chœur astropathique. En période de crise majeure, l’officio du grand conseil Calixis a le pouvoir de réclamer l’assistance de n’importe quel Adeptus impérial, suivant ses besoins.
D’une manière générale, la population évite le Tricorne qu’elle considère comme un lieu où règnent la terreur et le danger, voire même comme un endroit purement et simplement maléfique. Cette opinion largement répandue provient essentiellement du fait que le citoyen moyen ne comprend pas réellement les œuvres et les devoirs du conclave. Par ailleurs, il est vrai qu’être arrêté par l’Inquisition et emmené au Tricorne pour y être interrogé représente un destin peu enviable puisqu’il est rare de voir quiconque en revenir.


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